La coordination d’actions citoyennes Wakit Tamma, a organisé un point de presse ce 2 aout 2021, au siège de l’Union des syndicats du Tchad (Ust). L’objet est de présenter le bilan de la marche du 29 juillet 2021 et annoncer la prochaine.
Pour le Coordinateur Max Loalngar, la marche du 29 juillet 2021 a tenu toutes ses promesses, en dépit des entraves policières. Il affirme que malgré l’expression de la bonne foi de la plate-forme, et les gages de responsabilité offerts au ministère de la sécurité publique en acceptant de suivre le tracé, la police a perturbé cette marche de bout en bout. Le dispositif des forces de défense et de sécurité mis en place, dès les premières heures de la matinée, était destiné à dissuader les marcheurs. Dans certains endroits, où des bus étaient disposés pour le transport des manifestants, ces derniers ont été empêchés d’embarquer pour le point de rassemblement. Les camarades qui ont voulu rejoindre la marche en cours de déroulement, en accédant par les voies transversales à la rue des 40 mètres, ont été purement et simplement empêchés de se joindre au mouvement.
Il ajoute que les mêmes difficultés policières ont été signalées en province. Notamment à Koumra où les manifestants ont été dispersés très tôt dans la matinée, et empêchés de se rassembler.
Max Loalngar a profité de la tribune pour remercier les marcheurs du 29 juillet et ceux qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu se joindre à la marche et dire que ce n’est que partie remise, puisque la prochaine est annoncée pour le samedi 7 aout 2021. Il réitère la position de la plateforme selon laquelle, tant que le gouvernement n’accèdera pas aux légitimes réclamations du peuple tchadien, les marches continueront. Et qu’il est inutile de passer par des procédures obscures, pour chercher à casser la dynamique de Wakit Tamma, qui est solide et inébranlable.
La plate-forme soutient que les aspirations du peuple à une vie de dignité, d’honneur, de justice, d’égalité, etc, devraient être satisfaites, car elles sont légitimes. Parce que le Tchad doit cesser d’être une terre de douleurs et d’oppressions. Wakit Tamma revendique pacifiquement l’effectivité des droits fondamentaux universellement reconnus aux Hommes.
Roy Moussa