1er mai: les syndicats combatifs malgré le Covid-19

C’est la première fois, depuis l’instauration de la date du 1er mai comme fête du travail en 1886, que les travailleurs célèbrent leur journée sans manifestation. Les centrales syndicales se sont limitées aux déclarations dans un contexte de crise sanitaire.

C’est la Bourse du travail qui a servi de cadre à la commémoration. Les sièges des deux centrales syndicales, l’Union des syndicats du Tchad (Ust) et la Confédération libre des travailleurs du Tchad (Cltt), d’habitude bouillants à la veille de la célébration du 1er mai, sont déserts ce 28 avril. Quelques responsables sont restés assis devant leurs bureaux pour quelques minutes avant de se disperser.

Certaines organisations des travailleurs ont simplement annulé la célébration du 1er mai. D’autres ont estimé qu’il fallait la repousser à une date ultérieure, car soutiennent-elles, le 1er mai est la seule journée dédiée aux travailleurs pour exprimer non seulement leurs doléances, mais vivre un moment de convivialité.

La célébration de cette journée s’est limitée aux déclarations et à la transmission des cahiers de doléances au gouvernement occupé à gérer la crise générée par la pandémie du Covid-19. Et face cette pandémie, l’Union des syndicats du Tchad (Ust) s’interroge sur l’avenir du travail, de l’existence de ses militants et de leurs familles, mais aussi du pays.

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