A l’école de la migration

Après deux semaine de formation, le cours d’été sur la migration organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) en partenariat avec les Réseau des nations unies pour les migrations, le ministère des affaires étrangères, des tchadiens de l’étranger et la coopération international et le centre d’étude et de formation pour le développement (Céfod) Business School a pris fin par une cérémonie le 10 août 2023 au Céfod.

C’est un programme d’apprentissage sur la migration au Tchad pour permettre aux jeunes d’attitudes et d’encourager l’apprentissage sur la migration au Tchad, un pays enclavé et entouré par des pays en conflit. L’objectif recherché à travers ce cours d’été est d’approfondir les connaissances des jeunes étudiants du niveau supérieur sur les questions migratoires ou les mobilités internationales. Durant une semaine, 20 jeunes ont bénéficié des connaissances sur les thèmes : enjeux, réalité et perspectives ; les déplacements forcés au Tchad : les réfugiés, les retournés, les personnes déplacées internes ; la transhumance et la migration et le changement climatique ; les enjeux de la protection des migrations, retour, réintégration ; la traite des personnes au Tchad et trafic illicite des migrants ; la gouvernance des migrations au Tchad ; la diaspora et le développement du Tchad.

Le représentant de l’Oim au Tchad, Jean-Claude Bashirahishizé invite ces étudiants à mettre en œuvre ces idées d’actions et d’expériences appris lors de cette cours d’été dans leurs communautés pour une meilleure appréhension des termes migrations. “Si nous partageons tous ensemble des informations et des données sur les réalités de la migration, nous atteindrons les objectifs du pacte mondial sur les migrations, pour lequel le Tchad est un pays champion” exhorte-il.

Le Directeur du Céfod Ludovic Lado, encourage et promet de continuer ce partenariat avec l’Oim pour d’autre formation. “Il est important que les jeunes comprennent que vider l’Afrique de sa jeunesse, c’est vider l’Afrique de son énergie. C’est pourquoi nous devrons nous battre pour que les conditions de vie en Afrique deviennent meilleures.” , conclut-il.

 

Modeh Boy Tresor