L’annonce est faite ce matin 29 juin 2021 à l’Institut français du Tchad (Ift), lors d’une conférence de presse. L’artiste musicien à la voix comparable à celle de Caetano Veloso, va parcourir 9 pays africains et la France, entre septembre 2021 et janvier 2022. Grâce au soutien de l’Institut français et de ses partenaires.
La tournée prendra trois mois (septembre 2021 à janvier 2022) pour une programmation de 16 dates. Abdoulaye sera accueilli pour ses concerts, dans les Instituts français de N’Djaména, Malabo, Ouagadougou, Conakry, Bamako, Kinshasa, Kisangani, Bujumbura, Douala, Yaoundé et Luanda pour l’Afrique. En France ce sera à Paris, Les Lilas, Fontenay-sous-bois et Saint-Denis, respectivement au Sunset, France Musique OCORA, le Triton, le Comptoir et au Jazz club.
Il est question de promouvoir son album intitulé “L’âme du blues”, qui compte 14 titres, enregistré en France pendant deux mois et demi, avec l’accompagnement du groupe Bex’tet. La sortie de l’album est prévue du côté de l’hexagone pour septembre 2021 et au Tchad en octobre suivant.
Pour Abdoulaye Nderguet “L’âme du blues est un album qui résume la musique que j’ai toujours rêvé de faire. C’est l’aboutissement des 26 ans de ma carrière musicale, sans discontinuité”. Pierre Muller, le directeur délégué de l’Institut français du Tchad, résume et justifie l’accompagnement d’Abdoulaye Nderguet en ces termes : “j’ai découvert Abdoulaye en 2018 lorsque je suis arrivé au Tchad. Ensuite, j’ai écouté ses albums enregistrés ici pour le marché tchadien, je l’ai vu sur scène et je trouve effectivement que c’est un artiste musicien exceptionnel. Il devrait être connu à travers le monde, parmi les 10 meilleurs artistes musiciens chanteurs africains. J’ai trouvé que le manque d’accompagnement pour sa carrière internationale est une véritable injustice. Injustice faite à l’homme, à l’artiste, à ce pays qui n’est connu à l’extérieur que pour ses mauvais aspects. Il fallait à cet effet mettre les moyens, afin que sa musique, la politique culturelle du Tchad, puisse mieux rayonner. Cela, afin qu’on puisse tenter d’exporter sa musique hors du continent”.
Roy Moussa
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