Amir, candidat à sa réélection

Alors qu’il hésitait encore, il y a deux semaines, le président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (Cciama), Amir Adoudou Artine, arrivé en fin de mandat de quatre ans, formalise ses intentions pour un autre mandat à la tête de l’institution consulaire.

“C’est à la dernière minute que j’ai été convaincu par mes pairs de la nécessité de briguer un second mandat afin de poursuivre les réformes engagées par un nouveau projet tout aussi ambitieux”, annonce-t-il.

Son nouveau programme de campagne en cours de validation est placé sous le signe de la “Convergence économique”, axé entre autre sur la mise en œuvre des politiques et actions qui enracinent la liberté économique, le développement de l’entreprenariat, l’attractivité internationale du Tchad pour l’investissement et la promotion de l’initiative privée.

Convergence économique, selon Amir Adoudou Artine, c’est aussi de trouver les voies et moyens permettant au secteur privé national de faire face à la crise économique.

“Pour y parvenir, nous croyons qu’aucun programme fiable, capable d’intégrer les vraies dimensions des défis économiques à relever, ne peut s’élaborer sans le dialogue et l’écoute de toutes les parties prenantes”, propose-t-il.

Elu à la tête de la Cciama lors de l’Assemblée générale consulaire du 11 février 2016, l’équipe dirigeante que préside l’ancien ministre des productions animales est arrivée en fin de mandat en mai 2020, au bout d’un prolongement statutaire de trois mois. Mais la pandémie de Covid-19 a retardé l’élection des nouveaux élus à l’Assemblée générale consulaire. Car ce sont ses élus qui vont procéder à leur tour à l’élection du bureau de la Cciama.

Désormais élus le 5 juillet dernier, les prochaines étapes seront consacrées à la course pour la présidence de cette institution dont le candidat à sa réélection dit l’avoir trouvé dans le cercueil.

La Rédaction.