La session ordinaire de la Commission nationale pour l’enseignement supérieur privé (Cnesp) s‘est ouverte le 22 juillet 2020, au Centre national de recherche pour le développement (Cnrd). La Cnesp est chargée du contrôle des établissements privés d’enseignement supérieur à travers l’organisation périodique des missions d’inspection et d’évaluation desdits établissements, afin d’apprécier leur niveau de performance et de les obliger à se conformer aux exigences minimales de qualité. Le décret de 2011 la créant stipule dans son article que “la Cnesp se réunit obligatoirement au premier semestre de chaque année pour étudier les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de changement de site ou de transfert des établissements privés”. Pour cette session, 29 dossiers sont enregistrés dont 14 demandes d’agrément et d’autorisation de fonctionner, 10 demandes pour l’habilitation à délivrer les diplômes (Licence et Master) et 5 autres demandes de changement de site, de dénomination, etc.
Par ailleurs, sur les 29 dossiers enregistrés, 24 émanent de la ville de N’Djaména. Ce qui confirme la forte concentration des établissements d’enseignement supérieur privé dans la capitale. Le président intérimaire de la Cnesp, Dr Reounodji Fréderic, a invité ses collègues à “examiner chaque dossier soumis, dans la transparence et sans parti pris, et y donner un avis motivé”. La délibération de cette session sera soumise au ministre de l’Enseignement supérieur pour une décision finale.
Lanka Daba Armel
