Dans la piscine de l’Afrique

Des quartiers entiers de N’Djaména dans une eau dont la profondeur atteint un mètre à certains endroits. Des rues entières, même bitumées, transformées en petits lacs où des pirogues côtoient les véhicules. On aurait dit que la Mer paléo-tchadienne s’est reconstituée en pleine ville, obligeant des milliers de familles à se réfugier dans des écoles. Nous ne sommes qu’à la troisième décade du mois d’août et N’Djaména vit déjà l’une de ses pires saisons de pluies. Si la pluie maintient sa cadence encore jusqu’en octobre, comme l’année dernière, nous assisterons à un véritable déluge digne des temps de Noé. Pendant…

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