Le Coordonnateur Résident et Coordonnateur Humanitaire au Tchad, Dr François Batalingaya, a publié un communiqué de presse le 19 novembre 2024, réaffirmant l’application stricte de la politique de « Tolérance Zéro » contre l’exploitation et les abus sexuels dans le secteur humanitaire au Tchad.
Cette déclaration fait suite à un article publié par l’Agence de presse américaine Associated Press, mettant en lumière des allégations graves d’abus sexuels impliquant des acteurs humanitaires et des agents de sécurité opérant dans les camps de réfugiés de la région d’Adré, à l’Est du Tchad.
Dans son communiqué, François Batalingaya a assuré que, face à la gravité des allégations, des mesures ont été immédiatement renforcées. “Les acteurs humanitaires au Tchad, en étroite collaboration avec les autorités locales, ont rapidement intensifié les dispositifs de prévention et de réponse. Le niveau d’alerte pour la Protection contre l’Exploitation et les Abus Sexuels (PEAS) a été rehaussé au niveau 4 (très élevé), surtout que le Tchad est déjà classé comme un pays à haut risque d’exploitation et d’abus sexuels”, a-t-il indiqué.
Selon Batalingaya, ces allégations sont intolérables et nécessitent une réponse rapide et rigoureuse. “Les réfugiés, déjà traumatisés par les conflits qu’ils fuient, ne doivent pas être victimes de ceux qui sont censés les protéger. Nous avons lancé une enquête interne et collaborons pleinement avec les autorités compétentes pour identifier et sanctionner les responsables », a-t-il affirmé.
Selon le communiqué, les acteurs humanitaires au Tchad informent les partenaires, les bailleurs de fonds et le public de l’évolution de cette affaire. Ils réaffirment leur engagement envers les communautés et s’engagent à lutter contre toute forme d’abus et de violence.