L’opposition démocratique est devenue une hydre à deux têtes: d’un côté Saleh Kebzabo, l’ancien chef de file dont le Mouvement patriotique du salut (Mps, au pouvoir) n’a jamais voulu, et de l’autre, Romadoumngar Félix Nialbé, le nouveau que le parti au pouvoir a réussi à imposer aux prix de moult intrigues. Curieusement, c’est depuis qu’il n’est plus chef officiellement que Kebzabo le paraît véritablement, serein, soutenu par une trentaine de partis. Ce qui fait de l’ombre à Romadoumngar et il le supporte mal. Entre les deux hommes, qui étaient de bons amis, la guerre de leadership est ouverte, ponctuée de…
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