La carence des denrées alimentaires cause de gros soucis dans les familles vulnérables

Les prix des denrées sont en hausse à Bongor, chef-lieu du Mayo-Kebbi est. Un coro de sorgho coûte 700 francs sur les marchés, surtout dans la ville de Bongor et les marchés hebdomadaires des alentours. Dans le souci de protéger la population contre la famine, le gouvernement a pris des dispositions avec le soutien des partenaires en mettant les céréales telles que le sorgho blanc, le maïs et le riz subventionnés à un prix de 10000 francs le sac du sorgho, maïs et 12000 le sac du riz. C’est un prix raisonnable et à la portée des vulnérables, estiment les autorités.

Malheureusement, les gros poissons avalent les petits. Les personnes influentes, les femmes commerçantes et bien d’autres personnes possédant des moyens ou pouvoir sont ceux qui ont l’accès rapide à cette offre au détriment des vulnérables. A qui sont destinées vraiment les céréales ? Aux riches ou aux pauvres ? Certains demandeurs vulnérables sont repartis chez eux  avec des blessures qui nécessitent un soin médical en lieu et place de regagner leur domicile avec les céréales pour nourrir la famille. D’autres ont mis des jours devant les portes du magasin de l’Office national de sécurité alimentaire (Onasa) sans toucher à une graine mais continuent à faire le pied de grue dans l’espoir d’obtenir leur part.

De notre correspondant à Bongor.