La deuxième édition d’Aya boot camp clôturée

Aya Chad a offert un banquet aux participants et formateurs de la 2ème édition d’Aya boot camp, suivi des remises d’attestations le lundi dernier dans un hôtel de la place.

Deux chèques ont été remis aux deux équipes gagnantes du concours des Tic agricoles dénommé “Aya for Hackaton Talents”. D’une valeur de 2000 euros au groupe qui a proposé l’application e-santé pour les animaux (diagnostic à distance) et 1000 euros au groupe qui a proposé une application sur une base de données en ligne sur les maladies animales régionales présentes. Le concours a été organisé en marge du camp de formation les 14, 15 et 16 novembre dernier dans un hôtel, et a vu la participation de 25 jeunes des deux sexes, venus de cinq provinces (Sarh, Moundou, Abéché, Ati et N’Djaména). Le concours s’est déroulé autour des thèmes relatifs aux infrastructures, aux maladies et ravageurs, au diagnostic numérique du bétail, à l’écotourisme. Son but est d’encourager l’utilisation de la technologie dans l’amélioration de la productivité ainsi que des revenus des agro-entrepreneurs.

Puis, il s’en est suivi la remise des attestations de reconnaissance aux formateurs et celle de participation à tous les bootcampeurs.

Avant d’ouvrir le banquet de clôture de l’édition, la présidente d’Aya Chad, Fatimé Souckar Térab a invité tous les participants à se constituer en groupe autour d’un projet pour bénéficier de financement. “Nous sommes en pleine négociation, avant le camp, pendant et actuellement. Je vous demande de vous rapprocher de l’équipe technique d’Aya pour vous mettre en coopérative de 10 personnes, et le plus vite possible, parce qu’on peut vous déclencher des financements”, promet-elle. Fatimé Souckar Térab a présenté ses gratitudes à ceux qui ont cru à son projet, quand elle l’avait lancé, et surtout à ceux qui y ont participé. Elle entend étendre la 3ème édition à la sous-région Afrique. “Pour 2021, ça sera Aya boot camp G5 Sahel et non Aya boot camp de N’Djaména”, projette-t-elle. “Aya doit toucher l’Afrique centrale, le G5 Sahel et inviter les autres pays africains à faire passer le message que la jeunesse tchadienne n’est pas synonyme de bagarre, de guerre, de haine ni de violence mais une jeunesse intellectuelle qui innove et qui ose”, scande Fatimé Souckar.

Pour rappel, c’est l’Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement (Itrad) de Gassi  qui a accueilli le camp de formation en agro-écologie organisé du 13 au 19 novembre, avec 150 participants.

Modeh Boy Trésor