La parole, lorsqu’elle est contrariée, ne s’anéantit jamais en s’évanouissant dans le silence. Au contraire, elle se métamorphose, se déleste de toute élégance, de toute mesure, et explose en pure vulgarité. Autrement dit, la parole contrariée se transforme en virulente logorrhée agressive, voire carrément délirante. Depuis quelque temps, les plateformes de la toile électronique appelées à tort ou raison “réseaux sociaux”, sont devenues des espaces d’exposition d’un discours peut-être débridé, mais, qui pour sûr, donne parfaitement à vomir. Des attaques sans la moindre bienséance contre des individus, de l’opprobre sur des groupuscules de personnes, des propos enragés contre des groupes…
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