Du vivant d’Idriss Déby Itno, on l’accusait, à juste titre, de vouloir imposer une monarchie au Tchad. Les signes étaient là. Il avait, durant tout son règne, promu les membres de son clan aux postes juteux et stratégiques. Ses fils et filles, neveux et nièces, frères et cousins, beaux-frères et autres, contrôlaient l’appareil sécuritaire et les cordons de la bourse. Sentant sa fin proche, il avait commencé à mettre sur pied un plan de dévolution successorale du pouvoir. De réforme en réforme de la Constitution, il a fini par créer un poste de vice-président promis à un de ses fils…
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