A l’initiative du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (Csapr), les acteurs de la société civile sont réunis depuis ce matin 28 avril 2021 au Cefod. Le thème autour duquel ils sont mobilisés est “Réussir une transition démocratique au Tchad”.
Trois intervenants ont intervenus autour des thèmes suivants: Analyse comparée des transitions politiques en Afrique : cas du Mali et du Soudan par le Dr Djonyang Djibam; Expériences d’un dialogue national inclusif: la conférence nationale souveraine par Massalbaye Ténebaye ancien président de la Ligue Tchadienne des Droits de l’homme et Enjeux de la participation de la société civile dans la transition par Manadji Pyrrhus Boguel, Commissaire à la commission nationale des droits de l’homme.
Modéré par docteur Guirayo Jérémie, l’objectif de la rencontre est de jeter les bases d’une réflexion pour la mise en œuvre d’une transition démocratique et à l’organisation d’un dialogue national inclusif, à travers la définition d’une feuille de route et d’un canevas de réflexion. Spécifiquement, il s’agit de définir le rôle de la société civile dans la mise en œuvre de la transition démocratique; identifier des actions à mener collectivement et individuellement pendant la période de transition; formaliser un cadre de réflexion des organisations de la société civile, parties prenantes de cette initiative afin de suivre et d’accompagner le processus transitoire en cours.
Il est attendu de cette journée de mobilisation, la production d’un document de réflexion comportant : 1) des propositions, des recommandations et résolutions stratégiques pour contribuer à la mise en œuvre d’une transition politique apaisée et inclusive; 2) la proposition d’une feuille de route stratégique soutenant l’organisation d’un dialogue national franc et inclusif. L’après midi sera consacré aux travaux de groupes, afin de faire des propositions concrètes pouvant intégrer le document final.
L’avènement du conseil militaire de la transition (Cmt) suscite de nombreuses réactions de soutien et de désapprobation au sein de la classe politique tchadienne, ainsi que de la société civile. Toutefois, l’ensemble des acteurs nationaux conviennent de la nécessité d’organiser un dialogue pour débattre de l’avenir du Tchad.
Roy Moussa
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