L’AUF lance la semaine de la Francophonie

Le bureau national de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) a lancé ce 16 mars en son sein sis à la présidence de l’université de N’Djaména, les activités de la semaine de la francophonie en prélude à la célébration le 20 mars de la Journée internationale de la Francophonie.

Le lancement de ces activités qui se dérouleront du 16 au 22 mars 2023 est couplé à celui des activités du Centre d’employabilité francophone (Cef) de N’Djaména pour le compte de l’année 2023.

“Nous célébrons chaque année la Journée internationale de la francophonie le 20 mars et comme à l’accoutumée, ce n’est plus une journée mais pratiquement une semaine de célébration. Et cette année, nous avons bien voulu célébrer cette semaine à travers un certain nombre d’activités qui sont axées sur des conférences-débats, des formations et tout ce qui tourne autour de l’employabilité”, estime le responsable bureau national de l’Auf-Tchad, Marayi Choroma. Tout en profitant de cette cérémonie, il a lancé la formation sur l’employabilité initiée depuis l’année 2022 avec le cabinet Senghor. Ce qui a débouché à la formation de 540 étudiants de l’Université de N’Djaména et de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (Enstp) en fin de cycle en techniques de recherche d’emploi. Cette année, informe le responsable du bureau national, en plus de cette formation d’autres seront ajoutées pour permettre aux étudiants d’être compétitifs sur le marché de l’emploi. “Nous comptons aller plus loin dans le cadre du Centre d’employabilité francophone (Cef), non seulement en techniques de recherche d’emploi, mais aussi en techniques de communication et d’autres activités comme le salon de l’emploi pour permettre aux jeunes étudiants de se confronter à des réalités avec des chefs d’entreprise et diverses compétences pour renforcer leurs capacités vu que sur le banc de l’école, il est rare d’avoir ces modules alors qu’une fois sorti de l’université, l’étudiant a besoin des outils pour affronter le marché de l’emploi et c’est ce que nous recherchons à travers ces diverses formations”, ajoute Marayi Choroma. Abordant le même aspect, Ibrahim Moussa Youssouf, président directeur général du cabinet Senghor fait comprendre que la majorité des étudiants n’ont pas des expériences professionnelles. Pour lui, avoir de l’expérience professionnelle passe par l’emploi et avoir un emploi requiert que l’on sache présenter une bonne candidature notamment en rédigeant bonnement son curriculum vitae, sa lettre de motivation ou demande manuscrite mais aussi maîtriser comment se passe un entretien d’embauche. C’est pourquoi, dit-il, l’initiative essaie donc de pallier à cela en mettant l’accent sur les travaux pratiques dans ces différents modules qui ne sont pas dispensées dans les universités tchadiennes. “Etant étudiant, nous devons nous rapprocher de certaines institutions ou cabinets pour faire des stages d’apprentissage pour s’adapter à la réalité parce que cela ne s’apprend pas à l’université”, conseille Ibrahim Moussa Youssouf.

Modeh Boy Trésor