Le Fonap forme 100 jeunes

Le directeur du Fonds national d’appui à la formation professionnelle (Fonap) a présidé, ce vendredi 10 juin 2022, la cérémonie de remise des parchemins à 100 jeunes dans les locaux de l’Ecole nationale d’administration (Ena).

Neuf mois de formation par apprentissage permettent désormais à ces jeunes déscolarisés d’entrer dans la vie active. Ils sont 50 à être  formés en mécanique auto et 50 en froid et climatisation. Financée par le gouvernement du Tchad à travers le Fonap, cette formation permet désormais aux récipiendaires de diagnostiquer, réparer et d’entretenir des appareils en froid et climatisation. En mécanique automobile, ils sont capables d’entretenir, d’assurer la maintenance des véhicules à moteurs, informent les formateurs.

Le directeur du Centre technique d’apprentissage et de perfectionnement (Ctap), Guy Blaise Kamini, qui a assuré la formation, rappelle dans son allocution que l’initiative du Fonap s’inscrit dans élan du gouvernement à réduire la pauvreté et le chômage dans le milieu jeune et à favoriser leur insertion socioprofessionnelle. “Le Ctap est venu en appui technique pour atteindre cet objectif”, précise-t-il.

A travers quelques témoignages, les récipiendaires ont expliqué les raisons qui les ont poussés à quitter le chemin de l’école. Il s’agit, selon eux, des  difficultés financières et autres coups de la vie. Grâce à cette formation, ils retrouvent le chemin et l’espoir d’une insertion socioprofessionnelle, témoignent-ils. Ils recommandent à l’Etat d’intensifier la formation et qu’elle soit continuelle pour que toute la jeunesse tchadienne en bénéficie.

Clôturant la cérémonie, le directeur général du Fonap, Hamid Hamouda Djorbo affirme que le Tchad est confronté au défi de la main d’œuvre qualifiée à cause des mutations technologiques accélérées. A cet effet, le Fonap, “outil de valorisation des ressources humaines”, ne ménage aucun effort pour y faire face. Le directeur du Fonap promet aux lauréats qu’un service de suivi et d’accompagnement sera mis sur pied afin d’assurer leur insertion socioprofessionnelle complète.

Hermann Mbaïtolnan, stagiaire