Lors du point presse animé ce mercredi 18 mai 2022, le coordonnateur des Forces alternatives pour le changement et l’égalité (Face) a fait le tour de l’actualité tout en demandant la libération des leaders de la société civile arrêtés lors de la marche du 14 mai.
Pour le coordonnateur des Forces alternatives pour le changement et l’égalité, il ne revient pas aux organisateurs d’assurer l’encadrement et l’ordre public sur l’itinéraire des marches. En ce sens, précise-t-il, “s’il y a eu une contre manifestation spontanée ou parallèle, déclenchée à la fin de cette marche ou hors itinéraire, il est inadmissible d’en attribuer la responsabilité à Wakhit Tamma”. Les Face, demandent donc la libération pure et simple des leaders arrêtés tout en signifiant que le Président du conseil militaire de transition (Pcmt) doit tirer toutes les conséquences et réévaluer le dispositif sécuritaire “totalement défaillant” tant en matière de renseignements qu’en termes d’actions préventives ou de disposition de pré positionnement devant les intérêts français sachant que la manifestation est dirigée contre la France.
Max Kemkoye remet en cause l’arrêté N°054. Pour lui, cet arrêté est irrégulier et inique. Par conséquent, sa violation par les manifestants “s’il en était une” ne peut donner lieu à des poursuites. Les Face préviennent que la suite de ce dossier est “vacillante” et appelle le Pcmt à éviter de rentrer dans le durcissement aux conséquences imprévisibles.
Abordant l’actualité relative au dialogue national en vue, Max Kemkoye pense qu’“on aurait pu organiser le dialogue national inclusif sans le pré dialogue de Doha”. Pour lui il s’agit d’une stratégie créée pour permettre au Conseil militaire de transition de jouer la prolongation tout en permettant à ses alliés de manœuvrer habilement depuis Doha. Il conclut que les pourparlers de Doha n’apporteront ni paix ni stabilité car ils ne sont, selon lui, “moins qu’une invitation au vin d’honneur aux relents de marché des dupes”.
Hermann Mbaitolnan, Stagiaire
