Dans une déclaration faite ce 23 juin 2020 au siège de la Conférence épiscopale du Tchad (Cet), l’Archevêque de N’Djamena et président de la conférence des évêques du Tchad, Mgr Djitangar Goetbé Edmond, précise la position de l’église catholique par rapport à la décision du gouvernement de rouvrir les églises et mosquées à compter du 25 juin prochain. Au nom de tous les évêques du Tchad, il souligne que la décision du gouvernement ne signifie pas que le virus est éradiqué. “Cette ouverture doit se faire par étapes et avec des précautions à prendre. Comme pasteurs, notre souci majeur est de tout pour que nos célébrations eucharistiques ne deviennent pas une source de contamination massive pour les fidèles et partant pour ceux avec qui nous vivons. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous concerter, réfléchir et de prier ensemble avant de décider d’une date réaliste pour la reprise des célébrations eucharistiques et de donner des orientations claires qui peuvent aider à la fois nos communautés chrétiennes des villes et des villages. Et nous demandons aussi aux prêtres et aux responsables des communautés chrétiennes de réfléchir à comment nous pouvons reprendre nos célébrations en respectant les mesures de protection”, selon l’Archevêque.
Mgr Djitangar justifie la décision de l’église catholique par le fait que les cultes et autres célébrations sont généralement très nombreuses et animées. C’est pourquoi, il faut d’abord bien sensibiliser les fidèles à travers les radios diocésaines ou autres moyens.
“Il nous faut aussi mobiliser les ressources pour permettre l’observation de ces mesures et enfin assurer la désinfection régulière des lieux”, ajoute-t-il.
Contrairement aux dénominations religieuses qui s’apprêtent à reprendre les activités dans les lieux de culte à compter de 25 juin, comme autoriser par le gouvernement, les pasteurs catholiques du Tchad, encouragent leurs fidèles à continuer de prier en famille ou personnellement.
Alladoum Leh-Ngarhoulem G.