Oim forme les agents de la chaine pénale du Tchad sur la traite de personnes

L’Organisation internationale pour les migrations au Tchad a lancé ce matin l’ouverture d’un atelier de formation des membres du Comité technique multisectoriel (Ctm), de lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des personnes au Tchad ainsi que les magistrats et officiers de police judiciaire dans un hôtel de la place.

Cet atelier de formation se déroule du 20 au 21 septembre 2021. Il fait suite à l’engagement de L’Oim pour le renforcement des capacités des membres du Ctm et des acteurs de la chaine pénale tchadienne. Il s’agit de renforcer la capacité des magistrats, des officiers de police judiciaire et des officiers de gestion des frontières etc. dans la lutte contre la traite des personnes.

La formation vise la promulgation de la loi 12 de juin 2018 portant lutte contre la traite des personnes au Tchad et d’autres textes réglementaires relatifs, le décret portant mise en place de la commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Tchad signé en février 2021 et les arrêtés du ministre de la justice portant respectivement mise en place du comité technique multisectoriel de lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des personnes d’une part et d’autre part l’Oim a soutenu ce dernier le 1er juillet 2021. Jean-Claude BASHIRAHISHIZE, représentant de la cheffe de mission de l’Oim au Tchad souligne que : “c’est à travers le Comité technique multisectoriel(Ctm) de lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des personnes que l’Oim assiste le gouvernement tchadien à mettre en place des procédures opérationnelles standardisées et un mécanisme national de référencement des victimes de traite des personnes. Des documents validés et lancés officiellement la semaine dernière”.

En effet, la traite des personnes date de très longtemps mais heureusement aujourd’hui, le Tchad s’est doté d’une législation forte. “Cette formation atteindra tous les acteurs de la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants car c’est un phénomène qui porte atteinte à la dignité humaine’’ ajoute Rotta Djingamadji Carlos, président du Comité Technique Multisectoriel(Ctm).

Nodjimadji Clarisse, stagiaire