La nouvelle est tombée. Le coup d’État au Burkina Faso en cette nuit du 23 au 24 janvier 2022 est confirmé. Celui qu’il convient d’appeler ex-président du pays des hommes intègres, Roch Christian Kaboré est mis aux arrêts. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est le nouveau président du Burkina Faso. C’est cet officier supérieur d’infanterie dans l’armée burkinabè, à la tête des soldats, qui a autorisé l’arrêt de Christian Kaboré, après qu’Ouagadougou et plusieurs casernes aient vécu des perturbations et des manifestations de rue couvertes par des tirs nourris d’armes à feu. Celui-ci est boudé par les Burkinabè à cause de son incapacité à combattre le terrorisme. Car en effet, plusieurs soldats ont péri sous les balles des terroristes et des millions de déplacés sont enregistrés. En tout cas, le virus du coup d’État continue à sévir en Afrique subsaharienne, surtout dans les pré-carrés français de l’Afrique occidentale. Le nouvel homme fort du Burkina Faso est bien décidé à mener la suite de l’opération. Il a déclaré qu’il est bel et bien au contrôle et entend diriger le reste. Pour le moment, le moins que l’on puisse dire, c’est que le Burkina Faso a changé d’homme à sa tête. Manifestement, l’Afrique a renoué avec les coups d’État. Surtout, celle de l’ouest.
Après le colonel Mamadi Doumbouya en Guinée et Assimi Goïta au Mali, le Burkina Faso devient le troisième pays de l’Afrique de l’ouest à subir un coup d’État en l’espace de moins de six mois. A qui le prochain tour ?
DMb.
