Le ministère de l’Hydraulique urbaine et rurale, a réceptionné, pour le compte du Tchad, des équipements hydrométéorologiques et hydrogéologiques de la Commission du bassin du Lac Tchad (Cblt).
La cérémonie a été présidée au siège de la Cblt par son secrétaire exécutif, par ailleurs chef de mission de la Force multinationale mixte, en présence du secrétaire général du ministère, Mahamat Alifa Moussa. Celui-ci s’engage à prendre des dispositions qui s’imposent pour répartir les équipements de manière équitable et conforme aux principes de base, qui ont soutenu la création de la Commission, notamment la solidarité, le consensus et le vivre-ensemble dans un élan d’intégration régionale. «Ces appareils de mesures et des enregistreurs automatiques des données avec télétransmission à distance, se doivent d’être implantés aux bons endroits pour le besoin de la cause », a reconnu Mahamat Alifa.
Pour un accès équitable et durable à l’eau
Le secrétaire exécutif de la Cblt, l’ambassadeur Mamman Nuhun, a souligné l’importance manifeste et accorde à son organisation régionale chargée non seulement de la gestion harmonieuse des ressources naturelles du bassin du Lac-Tchad, mais également de la préservation de la paix, de la sécurité et la promotion de l’intégration régionale. Il a également relevé que la remise de ces équipements obéit à l’opérationnalisation de l’une des missions de la Cblt, qui est celle de s’assurer d’une région du Lac-Tchad, où chaque Etat membre dispose d’un accès équitable et durable à l’eau en quantité suffisante et à des qualités acceptables, pour répondre à ses besoins et à ses droits, et préserver ses ressources en eau douce, son écosystème et sa biodiversité. « Aujourd’hui, je suis heureux en ma qualité de secrétaire exécutif, de commencer à la mise en œuvre effective de cette recommandation par le pays hôte », a informé l’ambassadeur.
D’une valeur de 996 086,83 euros, soit 653 390 129 francs CFA, ces équipements ont été acquis dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques du bassin du Lac-Tchad (Presibalt) et du Projet amélioration de la gestion du Lac-Tchad (Gef-Pnud). Ils permettront de renforcer et de densifier le réseau d’observation dans le bassin et d’opérationnaliser le protocole d’échange de données entre la Cblt et les pays membres, pour alimenter la base de données régionales prévue par la Charte de l’eau et l’élaboration des outils d’aide à la décision.
La Cblt vient ainsi en appui aux efforts des Etats membres dans la collecte des données et également soutenir les unités des services hydrométéorologiques et hydrogéologiques de ses Etats.
Roy Moussa
