Le Mptr charme la jeunesse

Le Mouvement des patriotes tchadiens pour la république (Mptr) de Brice Mbaïmon Guedmbaye a fait sa rentrée politique 2020-2021 le 21 novembre 2020. Une rentrée placée sous l’insigne de la jeunesse.

“Rendez à la jeunesse ses opportunités”, c’est sous ce thème que le Mptr a fait sa rentrée politique dans la salle de réunion de la radio Fm liberté. Pour le président de ce parti, “la jeunesse est sans cesse brandie comme un alibi d’idiologie politicienne, mais n’est jamais prise en compte dans l’actualisation des politiques publiques. Notre jeunesse est mise au banc de la société dans tous les plans et secteurs”, critique-t-il. Il cite pour preuve, le démantèlement systématique de rares centres culturels et l’absence des espaces de loisirs, un taux de chômage élevé des jeunes qui pourtant sont la couche la plus qualifiée.

Brice Mbaïmon qualifie la suppression des bourses dans les écoles et universités d’une “mise à mort de la jeunesse estudiantine. Tout ceci est une injustice injurieuse sur laquelle nous interpellons de manière vibrante ceux qui en sont auteurs”.  Pour toutes ces raisons, le président du Mptr appelle les jeunes à dire non à la résignation et à se mettre debout pour réinventer l’avenir. Par sa rentrée politique, le Mptr vient de rejoindre le rang des charmeurs politiques de la jeunesse en cette veille des élections en suivant le Mps, les Transformateurs, l’Udp, etc.

Brice Mbaïmon Guedmbaye a, à cette occasion, justifié sa participation au deuxième forum national inclusif qui, pour lui, avait pour but de “combattre les lois scélérates issues de la 4ème République”. Mais il a aussi distingué ceux qui ont refusé d’y prendre part en les traitant des “affabulateurs complexés et déconnectés de toutes les réalités politique q”, (une réponse indirecte à Saleh Kebzabo qui les avait qualifiés de cancres).  Car, dit-il, le 2ème forum a résolu plus de problèmes qu’il n’en a créés, en citant la suppression du serment confessionnel, la révision de l’âge de candidature à la présidentielle, l’instauration du Sénat, la suspension de la loi 32 portant charte des partis politiques, la réhabilitation de la Cour des comptes, la réhabilitation des sous-préfectures, etc.

Malgré les difficultés financières que connaît son parti, le président du Mptr qualifie les 12 ans d’existence de sa formation politique d’un “acte d’héroïsme” avec un député à l’Assemblée nationale et quelques conseillers municipaux.

Lanka Daba Armel