En partenariat avec la mission pays de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), le ministère des affaires étrangères et des tchadiens de l’étranger organise ce jeudi, 19 novembre 2020, un atelier national volontaire pour l’examen du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Cet atelier qui rassemble tous les acteurs gouvernementaux et ceux de la société civile impliqués dans la gestion de la migration permet examiner la mise en œuvre des 23 objectifs de cet instrument approuvé en décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Les objectifs du pacte visent entre autres à collecter des données précises, lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels liés à la migration, à s’attaquer aux facteurs de vulnérabilité des migrant et à renforcer l’action transnationale de protection et d’assistance tout au long du cycle migratoire.
S’appuyant sur les cadres internationaux de défense des droits de l’homme et sur le programme de développement durable à l’horizon 2030, le pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières représente une étape importante vers le renforcement de la coopération internationale, régionale et sous-régionale en matière de migration. Pour une mise en œuvre efficace des objectifs à lui assignés, il est prévu un processus d’examen au niveau national, en vue de l’établissement d’un rapport d’examen qui contribuera à terme au forum d’examen des migrations international qui se tiendra en 2022.
“Cet atelier permet non seulement de passer en revue les axes prioritaires dégagés lors de l’atelier de juillet 2019, mais aussi d’échanger sur le projet cadre. Car, le Tchad qui est devenu un pays de destination, de transit et de départ ne saurait rester en marge de ce sujet”, souligne Yohana Kokosso, directeur général adjoint du ministère des Affaires étrangères des tchadiens de l’étranger.
Au terme des échanges, l’atelier recommande au gouvernement de finaliser la matrice d’action pacte mondial pour des migrations et de la partager pour une validation. Aussi, le système des Nations Unies doit créer son réseau pour les migrations au Tchad. Il est recommandé enfin aux médias de s’approprier et à constituer un réseau de journalistes spécialisés sur la migration en association avec le ministère de la communication.
Alladoum Leh-Ngarhoulem G.
