L’Onpta célèbre Senafet avec les femmes entrepreneures

Les femmes travaillant au sein de l’Office national pour la promotion du tourisme, de l’artisanat et des arts (Onpta), ont choisi de célébrer la Senafet avec leurs sœurs entrepreneures. Cela, à travers une modeste cérémonie de remise des attestations de reconnaissance, ce lundi 6 mars 2023, dans les locaux de l’institution.

Les récipiendaires sont : la Coopérative du tissage manuel féminin (Cotimaf), le Centre de formation en sculpture des jeunes de la rue et des déshérités (Cefosjerd) et le restaurant Mame Diarra. Les femmes de l’Onpta à travers ce geste, veulent apporter leur reconnaissance et soutien aux femmes entrepreneures. Les deux premières structures citées ont bénéficié d’un soutien à travers une attestation de reconnaissance et une modeste enveloppe pour leur permettre de donner un coup de pouce à leurs activités. Le restaurant Mame Diarra a lui, reçu une attestation de reconnaissance pour sa régularité à s’acquitter de ses engagements fiscaux à l’égard de l’Onpta.

La présidente de la Senafet pour les femmes de l’Onpta Mme Ngaryadji Rémadji Blandine tout en exprimant sa gratitude aux bénéficiaires, a saisi le thème de la célébration de la Senafet de cette édition 2023 “Femme, paix, justice et réconciliation’’ pour s’associer aux activités des femmes du secteur artisanal, relève-t-elle. “A travers cette cérémonie, nous souhaiterions soutenir, encourager et témoigner notre reconnaissance à ces femmes, qui se battent au quotidien pour le rayonnement et la promotion de ces trois secteurs, malgré les multiples difficultés’’, reconnait-elle. C’est un premier pas et dans l’avenir, des efforts seront fournis pour élargir le champ afin d’encourager d’autres femmes.

Le Dg adjoint de l’Onpta Ahmit Abbassi qui a assisté à la cérémonie estime que ce sont toutes les femmes qui se sont distinguées au cours de l’année : “ Nous avons traversé des moments très difficiles, liés à la pandémie de la Covid-19 où tout était au ralenti. Malgré cela les femmes étaient à nos côtés’’, souligne-t-il. Il convient de préciser que la femme est une épaule sur laquelle on peut se reposer quand on est fatigué, ou que les choses ne tiennent pas et quand on a envie de pleurer. C’est pourquoi, ajoute-t-il “il est de notre devoir en tant que frère, ami, père, mari d’aider la femme et lui témoigner amour et respect. On peut tout faire, mais on peut mieux faire avec la femme’’, dit le Dg/A. La direction générale de l’Onpta insiste sur le rôle que la femme doit jouer. Parce qu’elle doit jouer un rôle important et capital, que ce soit au sein de l’office ou en dehors. Et il est un devoir de l’aider à relever les défis qui sont les siens. Parce que sans la femme, la société sera inégalitaire, observe-t-il. “Ces femmes entrepreneures sont courageuses. Elles aident leurs enfants à aller à l’école le matin, ensuite préparer le repas de midi parallèlement aux activités commerciales, artisanales ou artistiques qu’elles mènent. Cela mérite d’être félicité et encouragé. Cette initiative des femmes de l’Onpta sera perpétuée tout le long de l’année. Cela dans tous les secteurs et si les moyens le permettent, on les accompagnera comme on le pourra. C’est cela aussi notre rôle’’, promet-il.

 

Un geste favorablement apprécié

“Je tiens à remercier au nom de toutes les femmes de la Cotimaf, l’Onpta pour ce geste combien louable, à notre endroit. Que les femmes de l’Office et les responsables trouvent ici notre gratitude et reconnaissance’’, se réjouit la présidente de la Cotimaf Mme Koussa Tagbo. “Nous sommes très contente parce qu’on n’avait pas pensé à ce geste un jour. Nous nous sentons très honorée par l’Office du tourisme tchadien. Merci d’avoir pensé au restaurant sénégalais chez Mame Diarra et nous sommes très fiers du Tchad en tant que sénégalais résidant au Tchad’’, a déclaré la représentante du restaurant, Mme Hadja Thiam. “Je suis très content de ce geste de l’Onpta. Surtout qu’on ne s’y attendait pas et voilà une bonne surprise pour nous, en recevant cette attestation de reconnaissance et cette enveloppe’’, a exprimé le fondateur du centre Beindogo Ndoumtar.

Roy Moussa